Date de publication: 08 février 2023
Dans les officines pharmaceutiques béninoises, il arrive souvent que l’antidouleur Kinal, l’un des produits phare des laboratoires PPM, soit en rupture de stock. Il n’est nullement question d’une défaillance dans la chaine de distribution mais de la conséquence de la demande massive pour ce produit destiné aux adultes et enfants de plus de 15 ans pour le traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère telles que maux de tête, douleurs dentaires, courbatures, myalgie et autres, à modérée et/ou de la fièvre.
C’est l’agence Syaro, dirigée par M. Sylvain Sehou, qui a été chargée par les laboratoires PPM de faire connaitre Kinal dans le pays. En même temps que de le faire découvrir aux prescripteurs, l’agence s’est évertuée, pendant plus de deux ans, à le faire entrer dans la pharmacopée familiale. « Ainsi, pour commencer, nous avons ciblé les dockers, les maçons, les conducteurs de zém (c’est-à-dire de taxi moto), les gens qui font des travaux pénibles, les marchands, les bonnes dames des marchés, à qui nous avons consacré deux jours de travail par semaine pour offrir gracieusement à chacun d’eux une plaquette du produit tout en leur expliquant les indications et la posologie et, bien sûr, en leur recommandant de se rendre par la suite dans une pharmacie pour s’en procurer », explique M. Sylvain Sehou.
Aujourd’hui, Kinal, se vend « comme des petits pains », note-t-il « car la majorité des Béninois ont désormais dans leur armoire à pharmacie une ou deux plaquettes du produit pour l’usage familial » tandis que « les pharmacies se bousculent pour ne pas en manquer dans leurs stocks malgré les grosses quantités commandées par les grossistes. »